Paris : G. Steinheil, 1889.
Description : [i]-xxvi p., [1]-428 p., 4 p. ; ill.: 2 phots., engs., tbls. ; 25 cm.
Photographs : 2 phototypes on 1 printed leaf.
Subject : Children — Diseases.
Notes :
Messieurs, En examinant attentivement les photographies que je viens de faire passer sous vos yeux, vous avez sans doute été frappés des ressemblances qui existent entre les individus qu'elles représentent et un certain nombre de petits malades que vous avez eu l'occasion de voir, soit dans nos salles, soit à la consultation. Malgré des différences d'âge, tous ont pour ainsi dire un air de famille.—Page 413.
Voici, messieurs, la photographie d'un enfant qui en était atteint (1 Sa physionomie a quelque chose de spécial, comme celle de tous les malades chez lesquels on rencontre la même anomalie. L'intelligence peut être vive, le regard peut être brillant, et, malgré cela, ils ont l'air stupide. Regardez cette lèvre inférieure pendante, cette grosse lèvre supérieure, trop courte pour recouvrir l'arcade dentaire, ces narines étroites, et vous comprendrez tout de suite que l'imperfection esthétique est la résultante d'une lésion qui a mis plus d'un jour à se développer. Vous la connaissez ; je viens de vous la rappeler. Je suis heureux de vous faire remarquer le contraste qui existe entre les manifestations symptomatiques de deux localisations différentes de la scrofule sur les voies aériennes supérieures: elle touche les téguments des narines et l'enfant s'efforce de lever l'obstacle qui s'oppose au passage de l'air; les irritations aboutissent à la dilatation et à l'hypertrophie des tissus du voisinage; au contraire, si tout se passe vers l'orifice postérieur, il est impossible d'atteindre le tissu qui prolifère. Alors la respiration buccale supplée à la respiration nasale: les narines, ne fonctionnant plus, diminuent de volume et leurs ailes s'affaissent, tandis que par suite de l'ouverture permanente de la bouche, la lèvre inférieure prend la disposition que je viens de vous montrer.—Pages 416-417.
The photograph of the male subject was reprinted from Henri Chatellier, "Des tumeurs adénoïdes du pharynx" (Paris : J.-B. Baillière et fils, 1886), where a frontal view of the patient was also provided. Ollivier was not a specialist, but he had strength in childhood neurological and cardiac diseases. He was a friend and colleague of the great neuroanatomist, Louis Antoine Ranvier (1835-1922) — the two men collaborated on a number of research papers.