Le microbe et la maladie.




Duclaux, Émile, 1840- 1904.


Paris : G. Masson, 1886.

Description : i-viii, [1 l.] pl., 1-270 p., [1 l.] pl. ; ill.: 2 phot., in-text figs. ; 8°.

Photograph : heliogravures of photomicrographs.

Photographer : Pierre-Paul-Émile Roux (1853-1933).

Subject : Blood & tissue — Microbial diseases.

Notes :




Planche II, p. 193. — Cette planche représente, avec la fidélité d'une photographie traduite en gravure sans aucune intervention de la main de l'homme, une portion du mésentère d'un cobaye mort du charbon. Sur un des côtés, on voit de grandes cellules adipeuses; au centre de la préparation, un capillaire sanguin est bourré de bactéridies, dont quelques-unes sont un produit posl mortem, mais que le sang charriait en abondance dans l'animal vivant, car on voit qu'elles ont essayé de passer, sans* y. réussir, par le petit passage laissé libre entre la paroi du vaisseau et un globule rouge déformé collé contre cette paroi. Ici la première cause de l'embolie n'est pas le microbe, c'est le globule sanguin déformé et devenu agglutinatif sous l'influence du microbe.— Page 262.

•    •    •

Une dernière remarque va compléter ces notions essentielles. L'objectif photographique utilise et traduit par une impression, c'est-à-dire par une image qu'on peut rendre persistante, des rayons lumineux dont la longueur d'onde est près de trois fois plus petite que celle des rayons qu'utilise l'œil humain. Un objet de même dimension produira donc une impression plus durable sur les rayons photographiques que sur les rayons lumineux, et un objet plus petit donnera encore des images photographiques avec des dispositions de lentilles incapables de fournir des images lumineuses. La photographie peut donc nous montrer des détails invisibles, ou nous faire apercevoir des objets que nous ne voyons pas. Il y a beaucoup de territoires à découvrir dans cette direction nouvelle, mais il nous suffit de viser les espérances légitimes que nous pouvons concevoir de ce côté, et nous revenons à l'étude du monde visible que nous connaissons le mieux, celui des bacilles.— Pages 28-29.

•    •    •




Important early textbook on the science of microbiology. Duclaux first apprenticed under Pasteur at École Normale Supérieure in 1858 and developed into Pasteur's closest confidant and greatest champion. He sheltered Pasteur during the siege of Paris and provided him with access to the laboratory at Clermont-Ferand—Duclaux was on the faculty at the time—where the master conducted his research into the fermentation diseases of beer. Pasteur reciprocated the favor when Duclaux joined the faculty of La Sorbonne in 1887, giving Duclaux sovereign authority over the laboratories at the Pasteur Institute. He inaugurated the Annales de l'Institut Pasteur and when Pasteur died in 1894, Duclaux assumed directorship of the institute. Duclaux also wrote the first scientific biography of Pasteur titled, Pasteur: Histoire d'un Esprit (1896). He single-handedly reshaped the dairy industry along the tenets of the scientific method and introduced order and classification into the study of enzymes. Although he made no monumental discoveries during his lifetime, it was through his intimate association with Pasteur and the Institute that Duclaux was able to bring tremendous discipline to the science of microbiology.

Dr. Pierre-Paul-Émile Roux, who created the photomicrographs illustrating this monograph, was the protégé of Duclaux and succeeded him as director of the Institute in 1904. Duclaux's page 28-29 comment on the difference of "photographic rays" and "light rays" can be interpretated as a precognition of xrays and read this way, brings a thrill.





©All rights reserved.